Tant qu’il le faudra

Tant qu’il le faudra

Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF soulignent la détermination affichée encore ce 20 février, par les manifestants et manifestantes dans tout le pays, après plus de deux mois et demi de mobilisation continue malgré les entraves au droit de manifester et aux libertés syndicales. 

Le projet de système par points représente un recul pour les droits à la retraite de toutes les générations et particulièrement des jeunes. Le refus de ce projet est là et ancré parmi les salarié.es du privé comme du public. 

Le gouvernement et sa majorité doivent se rendre à l’évidence. Les formules générales et les slogans, très souvent mensongers, ne trompent personne. Les critiques et les oppositions se multiplient. Si l’exécutif est poussé dans ses retranchements, pour autant, les OS n’accepteront pas un passage en force au parlement. 

Le gouvernement s’obstine alors qu’il est incapable de fournir une évaluation sincère sur l’impact financier et de lever les incertitudes sur le montant des pensions et l’âge de départ à la retraite. Ce qu’a souligné sévèrement le Conseil d’Etat. 

Le gouvernement refuse d’aborder la question du partage des richesses pour financer les retraites et se place dans une logique de croissance infinie. 

D’autre part, les débats à l’assemblée confirment que l’âge d’équilibre, clé de voute de leur système, conduira à imposer un départ à 65 ans et au-delà. 

Les travailleuses et les travailleurs ne baisseront pas les bras aussi longtemps que le gouvernement ne retirera pas son projet. 

Parce qu’elles contestent le cadrage gouvernemental imposé pour la conférence de l’équilibre et du financement, les organisations tiendront leur propre conférence sur le système de retraite. Lors de cet événement, des experts et des économistes interviendront pour un vrai débat contradictoire sans lettre de cadrage ! Cette initiative sera déclinée sur tout le territoire. 

Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF dénoncent toutes les inégalités subies par les femmes aggravées par le projet de réforme des retraites. Elles appellent à s’inscrire et organiser des actions et manifestations pour l’égalité tout au long de la vie entre les femmes et les hommes lors de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars et autour de cette date. 

Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement. Elles préparent, dans ce cadre, une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour faire échec à ce projet de loi. 

Les Organisations décident de se revoir très prochainement. 

Paris, le 20 février 2020 

Amplifier la mobilisation

Amplifier la mobilisation

RETRAIT DE LA “RÉFORME MACRON-PHILIPPE !”

Pourquoi faut-il s’unir et amplifier la mobilisation contre le projet de casse de nos retraites ?

Alors que le pays se révolte, que des centaines de milliers de salarié.e.s, de retraité.e.s, de jeunes sont en lutte, le gouvernement s’acharne à imposer son projet de casse de nos retraites. Et pour ce faire, il utilise tous les ressorts antidémocratiques : la violence la répression et le mensonge !

Parce que c’est un projet profondément injuste et volontairement complexe. Vous savez à quel âge vous allez partir en retraites ? Avec quelle pension ? D’âge pivot, en âge légal on nous enfume et ce n’est certainement pas avec les explications du gouvernement que vous pourrez vous faire une idée précise… Ce qui est certain c’est qu’il s’obstine à porter une réforme qui détruirait nos régimes de retraites et par là même le contrat social issu du Conseil National de la Résistance en 1945.

Parce que le gouvernement veut nous l’imposer coûte que coûte au mépris de la démocratie. Le gouvernement refuse d’entendre les voix pourtant majoritaires qui s’élèvent pour exiger le retrait de ce projet. L’âge d’équilibre sera inscrit dans la loi, imposant le recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans et plus, le soi-disant régime universel sera en fait constitué de 5 régimes distincts, la baisse des pensions versées sera incontournable. Dans le même temps, il tente de passer un projet de loi incomplet à l’assemblée, puisque 29 ordonnances comportant pour certaines des éléments structurants seront présentées ultérieurement et en procédure accélérée ! De qui se moque-t-on ? 

Déni de démocratie, autoritarisme, mépris, violences policières et judiciaires, répression antisyndicale, sont les seuls arguments de ce gouvernement pour tenter de faire cesser les mobilisations.

Parce que de plus en plus de voix s’élèvent contre ce projet de réforme y compris dans les institutions. Les derniers sondages confirment qu’une très large majorité des Français.e.s (62 %) sont pour le retrait du projet de retraite à points. À l’image de la population, nous sommes plus que jamais déterminés et mobilisés jusqu’au retrait du projet de réforme dont seul le patronat et ses affidés souhaitent la mise en place ! La totalité des instances consultatives des caisses de sécurité sociale et retraite (MSA, CARSAT, CNRACL) ont émis un avis défavorable sur ce projet de loi. Le Conseil d’État émet des réserves très critiques ! Le Sénat s’est opposé formellement à la procédure accélérée de présentation de la Réforme aux parlements.

Parce qu’il cherche à détruite notre système social : A grand renfort de communication, nous avons droit depuis des mois à la même rengaine : “Notre système de retraites est archaïque, les retraité.e.s sont des privilégiés, les femmes vont y gagner …”. Mensonges que tout cela ! Le véritable enjeu de cette réforme des retraites, c’est nous faire travailler plus longtemps, de faire baisser les pensions et d’offrir la gestion des retraites à l’appétit d’entreprises privées. Personne n’est dupe ! C’est un projet de destruction de l’une des composantes majeures du contrat social français depuis 1945 la Sécurité Sociale. 

Elles rappellent leur exigence du retrait du plan Macron-Philippe et réaffirment que les revendications posées permettent d’améliorer le système par répartition :

  • Maintien des régimes de retraites : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaire !
  • Retraite à 60 ans à taux plein.
  • Taux de remplacement de 75% de la rémunération d’activité sur la base des 10 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public, pas de retraite inférieure au SMIC !
  • Prise en compte de la pénibilité, des périodes de formation et aménagement des fins de carrière.
  • Augmentation des salaires (dans le public et dans le privé) et du SMIC !
  • Égalité salariale entre les femmes et les hommes.
  • Développement de l’emploi stable, fin de la précarité particulièrement de la jeunesse !
  • Fin des exonérations patronales.
  • Préservation des réserves de tous les régimes de retraite.
  • Comptabilisation des années d’études et de précarité chez les jeunes.

Nous appelons l’ensemble des salariés
à construire l’action avec les organisations syndicales, à partir d’assemblées générales d’entreprise, pour renforcer et élargir la mobilisation

Nous ne sommes pas dupes,
ni la majorité des français qui comme nous refusent ce projet.

Un choix de société est devant nous, alors poursuivons la lutte avec détermination, continuons à élargir la mobilisation, et tou.te.s ensemble : jusqu’au retrait 

LA COLÈRE !

LA COLÈRE !

Pour la 8ème fois les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes étaient dans la rue pour dire non au projet Macron – Philippe – Berger et réclamer le retrait de celui-ci.

Dès le moment où le nombre de manifestants était moindre que lors de la manifestation du 24 janvier le message du gouvernement adressé aux journalistes était “ça s’essouffle”.

Pourtant 180 000 participants pour un mouvement qui s’essouffle c’est pas mal, quand même. Depuis le 5 décembre aucune manifestation n’a été de même nature, avec des populations différentes et surtout avec des actions, notamment des retraites aux flambeaux qui se sont déroulées tout au long des semaines qui viennent de s’écouler et qui s’additionnent à tous les temps forts.

En réalité depuis 2 ans et demi, il n’y a pas en un jour sans que le mécontentement soit exprimé dans des actions diverses, c’était le cas pour la lutte engagée contre la loi travail qui était celle concoctée par un ministre nommé Emmanuel Macron et qui a plus que “détérioré” le code du travail, puis ce fut le grand mouvement des gilets jaunes qui s’opposait à la précarité, au chômage, aux conditions de vie toujours plus dégradées pour une large partie de la population, puis ce formidable combat engagé par les agents de la RATP et les cheminots rejoint aujourd’hui par des corporations de plus en plus nombreuses comme les avocats, les experts comptables etc. démontrant qu’il existe un véritable mouvement syndical déterminé, indépendant, face à toute la destruction et à l’inexistence des partis politiques.

En tous les cas un dénominateur commun à 2 ans ½ de manifestations : le Président de la République et ses contre-réformes.

Si la manifestation parisienne s’est déroulée dans le calme, le constat est fait que la colère s’exprime parmi les travailleurs et les jeunes qui comprennent tous aujourd’hui qu’aucun n’échappera a des “coupes sombres” sur les feuilles de retraite.

La colère s’exprime également lorsqu’on aborde la “conférence de financement” où tout le monde sait que la “feuille de route” est écrite par le premier ministre et chacun s’accorde à dire dans la manifestation qu’on n’a pas grand-chose à en attendre.
Nous partageons bien évidemment cet avis !

Si la manifestation s’est déroulée correctement ce ne fut pas le cas, notamment dans un lycée parisien “Paul Valéry” envahit par la Police. De quoi s’agit-il, si ce n’est que les lycéens voulaient par leur simple présence devant le lycée, démontrer leur volonté de s’opposer à la réforme du bac et aux épreuves se déroulant dans des conditions inacceptables ? De quoi s’agit-il, si ce n’est en entrant dans les couloirs de “leur lycée” démontrer qu’ils ne veulent pas que la mise en œuvre soit celle qui détruira toutes les réalités de la nécessité d’un diplôme national.

Il est affligeant de constater qu’une simple manifestation non violente ne peut être gérée localement par les responsables de l’établissement auxquels ils ont fait appel, mais par les forces de police, qui dorénavant pénètrent dans le lycée “harnachées comme lors des manifestations les plus violentes”.

Après des événements de même nature qui se sont produits à Hélène Bouchet, Gabriel Fauré etc. la répression est bien ce que choisit ce gouvernement pour répondre au mouvement syndical et aux revendications des jeunes et des salariés.

L’URIF FO soutient sans réserve les enseignants et les lycéens engagés dans toutes les actions.

Toutes ces raisons nous conduisent à soutenir les positions prises hier soir, par l’intersyndicale nationale dont chacun d’entre vous possède le communiqué.

L’URIF FO participera dès cet après-midi à l’interrégionale et appellera comme les autre URIF à un nouveau temps fort de manifestations, qui soutiendra toutes les grèves engagées et toutes les assemblées générales qui continuent à se développer.

Le 6 février 2020,

l’URIF FO appelle d’ores et déjà
à se mobiliser dans la rue.

L’URIF FO s’engagera avec les UD d’Ile-de-France dans tous les mouvements qui se dérouleront dans les départements et dans les villes.

Elle soutiendra et s’engagera dans les actions conduites auprès des groupes parlementaires et des parlementaires.

ON NE LÂCHE RIEN !

CEUX QUI S’ESSOUFLENT SONT CEUX
QUI COMPTENT SUR
“LE POURRISSEMENT”

Quelle drôle de conception du dialogue social.

Une circulaire vous parviendra après l’interrégionale de cet après-midi. Heure de manifestation – Parcours – et autres actions engagées dans les départements.

Paris, le 30 janvier 2020

Mobilisé-es et toujours aussi déterminé-es

Mobilisé-es et toujours aussi déterminé-es

Communiqué intersyndical

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, UNL se félicitent de l’importance des mobilisations pour le retrait du projet de réforme des retraites du Gouvernement.

Le soutien de la population au mouvement social s’amplifie, des initiatives unitaires sont prises sur tout le territoire, les journées de grèves et de manifestations du vendredi 24 et du mercredi 29 janvier ont encore rassemblé des centaines de milliers de personnes. C’est la preuve d’un rejet massif des propositions portées par le Gouvernement.

L’avis du Conseil d’État est un désaveu cinglant à la stratégie gouvernementale. Cette réforme est décidément injuste et dangereuse. Il confirme nos analyses d’une réforme qui méprise les formes réglementaires et législatives et, sur le fond, fait ressortir le flou du projet. Il pointe les biais de l’étude d’impact et des 29 ordonnances auxquelles le texte du projet de loi renvoie comme autant d’éléments qui masquent la réalité de la réforme. Il contredit les engagements de compensation aux dégâts de la réforme que le gouvernement avait fait miroiter pour certaines catégories.

À la veille de l’ouverture de la « conférence des financeurs », nos organisations syndicales réaffirment leurs propositions d’augmentation des recettes des régimes de retraites, qui passent par une meilleure répartition des richesses créées par le travail des salarié-es.

Une mobilisation historique par sa force et sa durée, le soutien sans faille de l’opinion publique, l’avis du Conseil d’État : le projet de réforme des retraites n’a jamais été si fragile. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, UNL appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et à amplifier, dans tous les secteurs, la mobilisation dès maintenant et tout au long du débat parlementaire qui s’ouvre la semaine prochaine par des actions diversifiées : rassemblements, retraites aux flambeaux, dépôts d’outils symboliques des métiers, etc. Il n’y aura pas de trêve. Des actions de mobilisation sont déjà prévues la semaine prochaine. Le 5 février, les organisations soutiennent l’initiative de mobilisation des organisations de jeunesse et encouragent à construire des initiatives locales et diversifiées.

Elles appellent à faire du jeudi 6 février une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations à l’occasion du début des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée Nationale. Elles appellent à interpeller les parlementaires. Elles mettent en perspective des actions de mobilisation notamment la semaine d’ouverture des travaux à l’Assemblée Nationale et tout au long des débats parlementaires. Elles décident de se réunir à nouveau le 6 février au soir.


Les lilas,
le 29 janvier 2020

Tant qu’il le faudra

RETRAIT DE LA RÉFORME MACRON !

PUBLIC-PRIVÉ : TOUS CONCERNÉS !

Depuis le 5 décembre, les salariés du public et du privé sont engagés avec les organisations CFE-CGC CGT FO FSU Solidaires UNEF et UNL dans la grève et les manifestations pour exiger le retrait de la réforme Macron.

• LA RÉFORME MACRON, C’EST LA FIN DE TOUS LES RÉGIMES DE RETRAITE EXISTANTS

L’ensemble des régimes de retraite existants, à commencer par le régime général et les retraites complémentaires (Agirc-Arrco) pour les salariés du secteur privé, ainsi que le Code des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaires, seront supprimés et remplacés par un régime de retraite dit universel, sans prise en compte des spécificités professionnelles, de la pénibilité et des périodes de formation.

• LA RÉFORME MACRON, C’EST LA BAISSE DRASTIQUE DE TOUTES LES RETRAITES

Avec la réforme Macron, le calcul de la retraite se ferait sur l’intégralité de la carrière, là où actuellement le calcul se fait sur les 25 meilleures années (dans le secteur privé) et les 6 derniers mois (dans la fonction publique). Il en résulterait mécaniquement une baisse drastique du montant des retraites, pouvant aller jusqu’à 50% de pertes par rapport aux régimes existants. Cela toucherait en premier lieu les femmes qui subissent plus largement les temps partiels et les carrières hachées.

• LA RÉFORME MACRON, C’EST LA FIN D’UN MONTANT DE RETRAITE GARANTI

Avec la réforme Macron, le montant de la retraite serait calculé selon le nombre de points acquis sur toute la carrière, multiplié par la «valeur de service» du point en vigueur au moment de la retraite (aujourd’hui fixée à 0,55€). Or, la «valeur de service» du point serait révisable chaque année, par le gouvernement, en fonction d’une estimation de l’espérance de vie, de la conjoncture économique, de la situation financière du système… La «valeur de service» du point servirait alors de variable d’ajustement pour permettre au gouvernement de baisser le montant des pensions.

• LA RÉFORME MACRON, C’EST LA MISE EN PLACE D’UN ÂGE PIVOT PERMANENT

Le gouvernement et certaines organisations affirment que l’âge pivot (appelé également «âge d’équilibre») serait retiré du projet de loi, ce qui est un mensonge. Dans la lettre d’E. Philippe adressée aux syndicats le 11 janvier, il est affirmé : «le projet de loi prévoira que le futur système universel comporte un âge d’équilibre. Celui-ci constituera un des leviers du pilotage collectif du système.» (point 4). Par conséquent, c’est bien l’ «âge d’équilibre» qui servira de «levier» pour contraindre les salariés à travailler plus longtemps s’ils veulent éviter de subir une décote (ou «malus»).

CE QU’IL FAUT, C’EST BIEN LE RETRAIT DE LA RÉFORME MACRON !

Les cheminots et les agents de la RATP, en grève historique depuis le 5 décembre pour obtenir le retrait pur et simple de la réforme Macron, sont rejoints depuis par de nombreux salariés : énergie, Opéra de Paris, musée du Louvre, avocats, Banque de France, raffineries, ports et docks, enseignants, lycéens, étudiants…

Majoritaires ensemble, les URIF CFE-CGC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES avec l’UNEF et l’UNL considèrent que c’est en élargissant la mobilisation à tous les secteurs du public et du privé, par la tenue des assemblées générales de salariés qui décident de rejoindre la grève, que nous obtiendrons le retrait de la réforme Macron et l’amélioration des régimes existants, notamment par l’augmentation des salaires et du SMIC, l’égalité salariale femme / homme ou encore la fin des exonérations patronales.
  

MANIFESTATION RÉGIONALE – VENDREDI 24 JANVIER 11H / RÉPUBLIQUE VERS CONCORDE
 

PUBLIC-PRIVÉ : TOUS CONCERNÉS !

RETRAIT DE LA RÉFORME MACRON !

Amplifier la mobilisation

Public / privé : tous concernés !


Plus d’hésitation : en grève jusqu’au retrait du plan Macron-Philippe !

Une nouvelle fois depuis le 5 décembre, des milliers de salariés de très nombreuses entreprises ont fait grève et ont participé aux manifestations. Cette mobilisation s’inscrit dans une lutte lancée par la grève à la RATP et à la SNCF depuis 37 jours.

Ainsi, le jeudi 9 janvier, 370 000 manifestants à Paris ont fait entendre leur exigence du retrait du projet de retraite par points. En réponse, le gouvernement continue de mépriser les grévistes, les salariés, l’opinion publique très majoritairement hostile au projet gouvernemental, ainsi que les organisations syndicales opposées à cette réforme au travers d’une communication qui se veut de plus en plus mensongère au fil des jours.

Les annonces du 1er ministre du 11 ne répondent en rien aux revendications, maintiennent la retraite par points ainsi que l’âge pivot, et rendent les organisations syndicales responsables d’assurer l’équilibre financier du système universel de retraite par points. C’est inacceptable !

La population ne s’y trompe pas en restant largement favorable au mouvement de grève et comprend que c’est le gouvernement qui porte la responsabilité de la situation.

Faute d’être parvenu à faire refluer le mouvement, il ne reste à ce gouvernement que la violence pour tenter de faire cesser la grève. Les URIF condamnent l’escalade des violences policières et demandent la levée de toutes les sanctions et poursuites envers les grévistes et les syndicalistes. Elles exigent que toute la lumière soit faite sur les violences policières lors des manifestations et sur les piquets de grève.

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES avec l’UNEF et l’UNL Île de France, rappellent leurs exigences du retrait du plan Macron-Philippe et réaffirment que les revendications posées permettent d’améliorer le système par répartition et rejettent le système par point :

  • Maintien des régimes de retraites : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires
  • Retrait du plan Macron-Philippe
  • Retour à la retraite à taux plein à 60 ans
  • Taux de remplacement de 75% de la rémunération d’activité sur la base des 10 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public, pas de retraite inférieure au smic
  • Prise en compte de la pénibilité, des périodes de formation et aménagement des fins de carrière
  • L’augmentation des salaires et du SMIC (1800€)
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes : cela générerait près de 35 milliards de recettes fiscales supplémentaires pour l’État (cotisations salariales et patronales, impôt sur le revenu, et TVA).

Il faut renforcer la mobilisation en élargissant la grève à tous les secteurs du public et du privé. En conséquence, les URIF appellent les salariés à continuer de se réunir en assemblées générales afin de généraliser la grève et de se saisir des initiatives prévues les mardi 14 et mercredi 15 janvier dans des manifestations initiatives d’ampleur organisées dans les localités et départements et à participer massivement à la manifestation unitaire régionale le jeudi 16 janvier (13h30 Montparnasse).

Montreuil, 10 janvier 2020

Faire opposition au projet gouvernemental

Faire opposition au projet gouvernemental

De : Philippe HERBECK
Fédération FO Cheminots
Secrétaire Général

À l’attention des Fédérations et Unions Départementales Force Ouvrière

Chers camarades,

Pour faire opposition au projet gouvernemental de contre-réforme des retraites avec sa volonté forte de supprimer les 42 régimes existants en les remplaçant par un système universel par points et conformément à notre résolution du Comité Confédéral National du 26 septembre sollicitant à un appel clair et franc “à la grève interprofessionnelle à compter du 05 décembre pour empêcher et mettre en échec le projet Macron/Delevoye”, la fédération FO Cheminots souhaite ce jour, par cette adresse, faire un appel à la solidarité aux grévistes les plus engagés dans ce conflit.

Les Cheminots par leur implication dans la grève confortent chaque jour la revendication portée par notre Organisation Syndicale qu’est le retrait du projet d’un système universel de retraite par points !

En ce 35ème jour de grève, il devient des plus urgent d’apporter si possible le soutien financier à nos camarades qui chaque jour perdent une journée de salaire et dont leurs forces restent à ce jour utiles pour continuer le combat encore nécessaire pour faire barrage à cette injuste contre-réforme lourde de conséquences pour nos retraites de demain.

Les cheminots ont démontré qu’ils ne faisaient pas grève que pour la seule suppression de leur régime spécial, ils revendiquent le retrait autant dans l’intérêt interprofessionnel qu’intergénérationnel, avec cette double volonté d’amplification du mouvement dans tous les secteurs professionnels et les jeunes.

C’est bien en ce moment et non à la fin du conflit avec en janvier des fiches de paie à zéro euro que nous devons montrer ce qu’est la solidarité à Force Ouvrière.

C’est pourquoi la fédération FO Cheminots a mis en ligne une cagnotte de solidarité dont en voici le lien :
https://www.leetchi.com/c/je-soutiens-les-cheminots-en-greve
ou bien par chèque à l’ordre de la fédération FO Cheminots et envoyé à l’adresse suivante :
7 passage Tenaille 75014 Paris.

En espérant que cette sollicitation soit comprise de son bon sens, la fédération vous adresse le salut fraternel

Amitiés syndicalistes,

Philippe HERBECK, Secrétaire général
Christophe PRAT, Trésorier Fédéral

Faire opposition au projet gouvernemental

Pour renforcer la grève

appel à la solidarité !

Les Cheminots, tout comme d’autres professions,  se sont engagés par la grève avec le soutien de la Fédération FO des Cheminots dès le 5 Décembre pour exiger le RETRAIT du projet de réforme dit “de retraites par point“.

Cette réforme n’a qu’un seul but : faire baisser le niveau de l’ensemble des pensions pour les salariés du Public et du Privé.

C’est pourquoi nous refusons la mise en place d’un système par points, et nous revendiquons le maintien et l’amélioration du sytème actuel et de ses 42 régimes riches de conquêtes sociales !

Rejoignez la grève ou faites un don pour soutenir les cheminots.

Ici vous pouvez participer à cette cagnotte,
directement et en un clic.

Chacun participe du montant qu’il souhaite et tous les paiements sont sécurisés.

N’hésitez pas à partagez cette cagnotte !
Merci à tous de vos soutiens !