La Seine-Saint-Denis n’est pas la poubelle de l’extrême droite !
Contre Zemmour, son monde et ses idées maintenons la mobilisation !
Comme à Nantes, Marseille, Bordeaux, Genève … Zemmour fait face à la contestation citoyenne dans chaque ville où il essaie de déployer sa propagande réactionnaire et raciste.
À Paris, une dynamique s’est mise en place pour couvrir de nos slogans ses discours nauséabonds et faire taire sa mécanique de la haine. Des appels à rassemblement devant le Zénith, et une grande manifestation appelée par plus d’une cinquantaine de partenaires, recevaient un écho important auprès notamment de nos bases syndicales, ce qui présageait d’un temps forts d’ampleur.
Mercredi Éric Zemmour, désormais candidat à la présidentielle, annonçait le déplacement du meeting du Zénith de Paris au Parc des exposition de Villepinte, aux portes de l’aéroport Charles De Gaulle. C’est une première victoire ! Il bat en retraite ! C’est la démonstration de la force du mouvement social contre lui et les idées d’extrême droite. Mais, nous ne nous satisfaisons pas du maintien du meeting, de surcroît sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.
Il est évident pour nous que le choix du Parc des expositions est lié à son caractère isolé et désert, c’est un lieu hors sol, où Zemmour pourra s’isoler pour déverser sa haine, sans possibilité pour les habitants de s’exprimer.
Ce délinquant, condamné pour provocation à la discrimination raciale, n’a pas sa place en Seine-Saint-Denis ! Les patrons qui ont accepté de commercer avec ce personnage pour lui offrir un lieu de replis porte une lourde responsabilité.
Que ce soit à Paris, en Seine-Saint-Denis ou ailleurs nous serons sans faiblesse afin de combattre les idées d’extrême droite qui véhiculent le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, le patriarcat et la “LGBT”phobie. Nous lutterons sans relâche pour défendre les valeurs fondamentales et dénoncer des slogans et politiques qui visent des composantes de la communauté nationale et qui font de l’étranger, du migrant, le bouc émissaire.
Nous continuerons à lutter contre toutes les résurgences du fascisme, pour un syndicalisme de l’unité des travailleurs, de la fraternité et du progrès social !
Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs, professeurs des écoles, AESH* et PsyEN** de l’enseignement public FO de Seine-Saint-Denis
(* Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap) (** Psychologues de l’Éducation Nationale)
À Bobigny, le 24 novembre 2021
Les 111 AESH réunis avec le SNUDI FO 93 mardi 23 novembre en Seine-Saint-Denis !
Lancent un appel à la grève, en décembre, avec rassemblement à la DSDEN 93 !
Lors de la réunion d’information syndicale et dans une salle comble, les AESH ont exprimé leur colère :
« Je me souviens de notre mobilisation du 9 février à Bobigny dans le froid, nous avions crié notre colère. Il faut y retourner ! »
« Pourquoi ont-ils fait signer les avenants comme cela ? Ils nous convoquent pour que l’on ait une revalorisation salariale et on nous force à signer le PIAL ! »
« Dans l’avenant, on passe de 24 heures à 26 heures de travail ! Et on nous parle de revalorisation ? On est toujours payé une misère en faisant deux heures de plus ! »
Face à cette colère, les AESH, avec le Snudi FO 93, ont décidé unanimement la grève en décembre avec rassemblement devant la DSDEN pour exiger :
Pas plus de trois élèves à prendre en charge par AESH
Rester affectés dans une école, À minima, pas d’affectation à moins d’un quart d’heure à pied de cette école,
Possibilité de continuer à faire les cantines, la garderie et les études, tenir compte des affectations pour cela,
Maintien des 24 heures de travail hebdomadaire, Non aux deux heures annualisées supplémentaires non payées ! Non au travail annualisé le mercredi, le soir ou les vacances !
Droit à la dignité, halte à la maltraitance, arrêt des ordres et contre-ordres ! Respect de notre profession, respect du salarié !
Le DASEN doit s’engager sur ces questions importantes ! Il a commencé à y répondre lors d’une audience en octobre avec le Snudi FO 93. Maintenant, il faut que ça avance. Nous exigeons des garanties !Bien sûr, nous continuons, avec la convention nationale AESH et avec l’intersyndicale nationale, à exiger :
Un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL ! Continuons notre combat, le ministre doit nous entendre !
Les 111 AESH du 93, réunies avec le Snudi FO 93, mandatent FO pour :
Proposer à l’intersyndicale 93 une grève et un rassemblement devant la DSDEN 93 courant décembre,
Demander une audience à la Direction académique ce jour afin d’exiger un engagement du DASEN.
Décision unanime de la salle, mardi 23 novembre, Bobigny Délégués AESH du Snudi FO 93 : Pascal, Bouchra, Fatima, Yasmina, Sabah, Naydi, Sabrina, Fatma et Philippe
Défense de la Bourse du Travail de Saint-Denis ! Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, doit renoncer à son projet ! Motion du comité départemental de l’UD FO 93, réuni le 18 novembre 2021.
La municipalité de Saint-Denis vient de faire connaître son intention de remettre en cause la convention qui la lie à la commission administrative de la Bourse du Travail, et donc des organisations syndicales qui la composent. La municipalité affiche son souhait d’une gestion « en direct » des bâtiments dans lesquels les syndicats ne disposeraient plus de prérogatives.
Pour les délégués FO de Saint-Denis réunis ce jeudi 18 novembre en comité départemental de l’UD FO 93, cette décision revient purement et simplement à remettre en cause l’existence même de la Bourse du Travail. Ils ne peuvent l’accepter.
Par ailleurs, le fait que la municipalité n’ait toujours pas versé pour cette année à la commission administrative la subvention pourtant prévue par la convention ne fait que confirmer les craintes.
Alors que les travailleurs sont confrontés à une politique d’ensemble impulsée par le gouvernement Macron contre tous leurs droits et conquêtes, ceux-ci ont besoin plus que jamais de leurs organisations syndicales et de leurs Bourses du Travail.
La Bourse du Travail de Saint-Denis
Il en va de la dignité envers les organisations syndicales en général et de la nôtre en particulier, que les maisons des syndicats et bourses du travail puissent continuer œuvrer à la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs.
C’est pourquoi, pour les délégués FO réunis ce jour, Monsieur Hanotin, maire de Saint-Denis, doit d’une part renoncer à son projet, et d’autre part verser la subvention de l’année en cours telle que prévue par la convention.
Sur ces exigences, le comité départemental de l’UD FO 93 appuie la démarche commune des Unions Départementales FO – CGT – CFDT – CFE-CGC – CFTC – FSU de Seine-Saint- Denis qui viennent de s’adresser en commun au maire de Saint-Denis pour lui faire part de leur refus d’un tel projet et lui demandent audience pour qu’un dialogue puisse être engagé.
Le comité départemental de l’UD FO 93, réuni ce jour, tient à assurer à l’Union Locale FO de Saint-Denis de son total soutien, de même qu’aux autres Unions Locales de la ville. Après avoir, déjà à l’époque aux côtés d’autres organisations syndicales, défendu et maintenu l’antenne locale de la Bourse du Travail de Bobigny en 2015, les délégués FO réunis en comité départemental indiquent que si le Maire de Saint-Denis maintenait sa position, ils entendraient prendre toute leur place dans la bataille pour la défense de cette conquête des travailleurs.
Le comité départemental de l’Union Départementale FO de Seine-Saint-Denis réaffirme son attachement indéfectible à la Charte d’Amiens de 1906.
Face au déchainement des attaques gouvernementales contre les salariés, il considère que l’action syndicale indépendante est plus que jamais à l’ordre du jour pour résister, revendiquer et reconquérir.
RÉTABLISSEMENT DE TOUTES LES LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES
Réza PAINCHAN – Secrétaire général de l(UD FO93
Au nom d’un état d’urgence permanent, le gouvernement a fait passer un arsenal de lois et de décrets qui restreignent les libertés : loi anticasseurs, loi “sécurité globale”, décrets “sécurité intérieure” qui autorisent en particulier le fichage des syndicalistes, loi “séparatisme” Cette politique a franchi une nouvelle étape avec la loi du 5 août 2021 dite de “gestion de la crise sanitaire” instaurant le “passe sanitaire” et la notion de salarié “suspendu” sans possibilité de recours ni de défense. Il s’agit d’une attaque sans précédent contre le Code du travail, contre le Statut général des fonctionnaires.
Défense de l’hôpital public, de l’école publique, des services publics, exigence d’augmentation générale des salaires et des pensions, arrêt immédiat de toutes les mesures de déréglementation, maintien de tous les emplois, défense de la sécurité sociale de 1945 basée sur le salaire différé, abrogation de la réforme de l’allocation chômage, refus de toute réforme des retraites qui reculerait l’âge de départ à la retraite, augmenterait la durée de cotisations ou remettrait à l’ordre du jour le système universel de retraites par points…
Sur toutes ces questions revendicatives essentielles, sur le rétablissement de toutes les libertés individuelles et collectives, le comité départemental approuve la résolution du CCN de Force Ouvrière qui s’est tenu les 3 et 4 novembre dernier.
ARRÊT DES SUPPRESSIONS DE POSTES ET DE LITS, RÉTABLISSEMENT DE L’HÔPITAL PUBLIC
Le comité départemental constate que l’épidémie de Covid-19 qui a frappé depuis 20 mois et qui frappe encore la population a été utilisée par le gouvernement pour poursuivre et amplifier les suppressions de postes et de lits dans les hôpitaux : selon le Conseil scientifique lui-même, il y a 19% de fermeture administrative de lits à l’assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) en date de septembre 2021, contre 9% en septembre 2020. Le comité départemental condamne la politique du gouvernement qui vise à faire porter la responsabilité de la situation sanitaire aux personnels non vaccinés, pendant qu’il organise la destruction des hôpitaux.
Il revendique l’arrêt des suppressions de lits, la création des postes nécessaires et la restitution des lits et des services fermés, l’arrêt des fusions d’hôpitaux. Le comité départemental est en accord avec le dernier CCN qui soutient ses différentes structures (fédérations, unions départementales, syndicats de base) engagées dans la préservation des hôpitaux de proximité.
Il revendique l’arrêt de suppressions de lits (5 700 en 2020). Par ailleurs, il exige la réintégration avec salaires de tous les professionnels suspendus, aucune sanction et l’obtention du “Ségur” pour tous les personnels hospitaliers.
AUGMENTATION GÉNÉRALE ET IMMÉDIATE DES SALAIRES
Le comité départemental constate que les prix flambent, que le prix du gaz a augmenté de 50% depuis le mois de juin, que les prix du carburant à la pompe sont plus élevés qu’à la veille du mouvement des Gilets Jaunes. En dix ans, les fonctionnaires ont perdu 18% de pouvoir d’achat. Avec la réforme de l’assurance chômage, 1,5 million de chômeurs perdent 40% de leur indemnisation. Il exige :
– L’augmentation générale des salaires, traitements, pensions, retraites, minimas sociaux et le passage du SMIC à hauteur de 80 % du salaire médian, soit 2 070 euros bruts contre 1 555 euros actuellement.
– L’augmentation de la valeur du point d’indice gelé depuis plus de 10 ans et son rattrapage à hauteur de 21 % pour les grilles indiciaires des fonctionnaires des trois versants de la Fonction publique.
ARRÊT IMMÉDIAT DE TOUTES LES MESURES DE DÉRÉGLEMENTATION, MAINTIEN DE TOUS LES EMPLOIS
Laurent PAVLAKOS – Syndicat FO AP-HP
Le comité départemental rappelle son exigence d’abrogation de la loi “Travail” dite El Khomri de 2016, ainsi que les ordonnances Macron, qui se sont évertuées à chercher à faire disparaître les organisations syndicales dans les entreprises et à casser les conventions collectives et le code du travail. Il constate que le gouvernement utilise l’épidémie de Covid-19 pour aggraver les conditions de travail, pour bafouer les règles statutaires ou conventionnelles les plus élémentaires.
Le Comité départemental revendique l’abrogation de l’ensemble des dispositifs qui, constituent une attaque sans précédent contre les garanties collectives des salariés et l’arrêt de toutes les suppressions d’emplois.
ARRÊT DES RESTRUCTURATIONS DES SERVICES PUBLICS
Le comité départemental exige le retrait de la réforme territoriale et de la loi de transformation de la Fonction publique, qui démantèlent la Fonction publique garante de l’égalité des droits et qui engendrent une restructuration des services préjudiciable aux fonctionnaires comme à la population : fermetures de lits hospitaliers, fermetures de classes, fermetures de services, fermetures de trésoreries…
César LANDRON – SNUDI FO 93
Il exige les recrutements statutaires nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que l’arrêt immédiat des remises en cause des garanties statutaires des fonctionnaires des trois versants de la Fonction publique.
Le comité départemental exige le maintien des statuts particuliers de corps de fonctionnaires de l’État, le rétablissement des commissions administratives paritaires (CAP) par corps et de l’intégralité de leurs prérogatives afin de garantir la défense des intérêts individuels et collectifs des agents par les organisations syndicales.
Le comité départemental exige également le maintien des organismes consultatifs, en particulier les CHSCT. La mise en place prochaine des Comités sociaux, alignement sur les CSE du privé, revient à réduire le rôle et le nombre de représentants syndicaux, à isoler les agents, pour imposer plus facilement les contre-réformes.
DÉFENSE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
Le comité départemental rappelle son attachement indéfectible aux ordonnances de 1945 instituant la sécurité sociale. Il dénonce le projet de « grande sécu » et s’oppose à une étatisation de la sécu qui conduirait à un système d’assistance publique à minima et s’oppose à toute fusion des organismes de sécurité sociale (caf/cpam) ainsi qu’aux suppressions de personnels et de services.
DRESSER LE RAPPORT DE FORCE PERMETTANT DE FAIRE ABOUTIR LES REVENDICATIONS
Joëlle NOLDIN – Responsable de la formation FO93
Le comité départemental appelle à continuer de réunir et organiser les salariés, syndiqués et non-syndiqués, à discuter des revendications portées par FO et des moyens de les faire aboutir, par le rapport de force, à tous les niveaux (entreprise/administration, branche, interprofessionnel).
Ainsi, il se félicite des mobilisations importantes dans le département :
Le comité départemental soutient le combat et les revendications portées par le syndicat FO d’Aéroport de Paris, en particulier le retour à l’ensemble des acquis statutaires, des rémunérations et des salaires remis en cause par le patron dans son PACT, le remplacement de tous les départs. Il apporte aussi son soutien aux salariés de la sureté aéroportuaire qui sont massivement en grève aujourd’hui, avec leur syndicat FO,
Le comité départemental soutient le syndicat FO de l’APHP (dont font partie les hôpitaux Verdier de Bondy et Avicennes de Bobigny) qui, avec son homologue de la CGT, appelle à la grève et à la manifestation au ministère le 1er décembre sur leurs revendications, en particulier l’embauche de 10.000 postes,
Le comité départemental soutient le syndicat FO du conseil départemental qui, confronté à la volonté du président du conseil départemental d’augmenter le temps de travail des agents au nom de l’application de la loi dite de transformation de la fonction publique, mène la bagarre sur la revendication de “pas une minute de plus, pas un jour de congé en moins, pas un euro en moins”,
Le comité départemental soutient les syndicats FO de l’enseignement qui bagarrent pied à pied contre les conséquences des mesures prises par Blanquer contre l’école publique et les statuts. Parcoursup et le bac local en lieu et place du bac national, ce sont les jeunes dyonisiens qui en seront les premières victimes ! Il est urgent d’abroger la réforme instaurant la sélection à l’entrée à l’université, urgent d’abroger le bac Blanquer pour rétablir un vrai bac national avec des épreuves nationales, terminales, anonymes, ponctuelles ! Il manque sur notre département des centaines d’AESH pour accompagner tous les enfants en situation de handicap, le ministère doit les recruter, augmenter leurs salaires, créer un statut de fonctionnaire pour en finir avec leur précarité, abroger la réforme instaurant les PIAL ! Il manque des centaines de professeurs du 1er degré, du 2nd degré, pour assurer tous les remplacements nécessaires, pour permettre à tous les jeunes dyonisiens de suivre tous leurs cours et préparer leur avenir dans de meilleures conditions,
Le comité départemental soutient son syndicat FO de la DGFIP 93 impliqué dans l’actuelle mobilisation des agents d’accueil pour exiger la création de tous les postes nécessaires dans les centres de Seine-Saint-Denis,
Le comité départemental se félicite de toutes les mobilisations des salariés, des agents de la fonction publique, sur leurs revendications, comme à Carrefour, Pôle Emploi, police, transports urbains, contre la loi du 9 août 2019, la sureté aéroportuaire.
Le comité départemental revendique le comblement des postes des inspecteurs du travail, plus de 100 000 salariés ne sont pas couverts,
Le comité départemental se bat pour un deuxième conseil des prudhommes dans le nord du département,
Le comité condamne la mise en place des 1 607 imposées dans les collectivités locales et territoriales. Le comité départemental soutient la manifestation, à l’initiative du syndicat FO de Mayenne, rejoints par des personnels, des UD et des syndicats de nombreux hôpitaux à travers tout le pays au ministère de la Santé à Paris, samedi 4 décembre, pour exiger le maintien des lits, des services, des hôpitaux menacés de fermeture.
DÉVELOPPEMENT
Le comité départemental appelle l’ensemble des structures et militants à amplifier la résistance par la syndicalisation en développant de nouvelles implantations et en consolidant les structures existantes par l’augmentation du nombre d’adhérents. Il appelle à inviter largement les syndiqués aux stages de formation FO93.
Réza PAINCHAN
Il appelle tous les syndicats et les militants FO à se mobiliser pour faire voter FO aux élections professionnelles, notamment dans la Fonction publique en 2022.
Depuis maintenant plusieurs semaines, les salariés d’Aéroports de Paris sont massivement en grève à l’appel de tous les syndicats dont le syndicat FO Aéroports de paris. À plusieurs reprises, l’Union départementale FO 93 a soutenu par sa présence ce mouvement de grève.
Les salariés d’Aéroports de Paris sont en grève pour exiger le retrait du PACT (Plan d’Adaptation des Contrats de Travail) qui consiste à remettre en cause de manière définitive les acquis et garanties du personnel entrainant des baisses de rémunération conséquentes pour les personnels. Ce plan constitue est un véritable chantage aux licenciements car il se fait par voie d’avenant au contrat de travail qui s’il n’était pas accepté par le salarié se verrait licencier.
Force est de constater que la direction d’ADP refuse de s’engager dans une véritable négociation.
Force est de constater également que ce mouvement grève fait l’objet d’une répression de la part des forces de l’ordre.
C’est le mutisme et le refus obstiné de la direction d’ADP à répondre aux revendications des personnel qui conduit à cette situation.
C’est pourquoi, la confédération FO – par la voie de son secrétaire général – a interpellé le Premier Ministre en ces termes :
“(…) La forte mobilisation des salariés est à la hauteur des conséquences immédiates et des incertitudes et inquiétudes que soulèvent à plus long terme les modifications imposées individuellement aux contrats de travail. Les salariés, leurs syndicats, dont le syndicat FO, ont le sentiment que la direction utilise la situation créée par les effets de la crise sanitaire pour engager une réforme structurelle du statut de l’entreprise et de ses agents. Parce que l’État, en sa qualité d’actionnaire principal de cette entreprise publique, est garant de l’équilibre du secteur du transport aérien, de la pérennité et du développement de son activité, nous en appelons à votre intervention auprès des instances dirigeantes d’ADP afin de permettre de débloquer cette situation. La première étape susceptible de rétablir les conditions d’un dialogue social apaisé serait sans doute le retrait des avenants aux contrats de travail – qui sont compris comme un contournement de la négociation collective – et de reprendre des négociations sur une autre base que le projet actuel. Par ailleurs, le 2 juillet dernier, plusieurs dizaines de salariés ont été verbalisés ou sanctionnés pour des raisons indépendantes de leur volonté alors qu’ils manifestaient pacifiquement. Un abandon de ces sanctions serait aussi un gage d’apaisement de la situation. (…)”
De toute évidence, la direction fait toujours la sourde oreille. Si ce plan concerne les salariés d’ADP en premier lieu, FO 93 et le syndicat FO ADP considèrent que si un tel plan passait à ADP, cela pourrait très bien servir d’exemple pour le patronat dans d’autres entreprises de la plateforme de Roissy et du Bourget mais également dans l’ensemble des autres secteurs.
C’est pourquoi, l’Union départementale FO 93 et le syndicat FO ADP appelle l’ensemble des syndicats, militants et syndiqués FO du département à venir participer à la manifestation prévue ce vendredi 16 juillet sur Roissy.
MANIFESTATION DE SOUTIEN POUR LE RETRAIT DU PACT VENDREDI 16 JUILLET Départ de la manifestation 9h – RDV sous le ballon FO 93 Terminal 2E – niveau départ – porte 17
FO 93, comme elle l’a fait à plusieurs reprises ces derniers mois, renouvelle son entier soutien aux luttes menées par les organisations syndicales ainsi que des collectifs de défense pour le maintien des hôpitaux de Bichat et de Beaujon.
RASSEMBLEMENT LE 24 JUIN 2021 DEVANT LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Le département de la Seine-Saint-Denis connait dans le secteur hospitalier et plus largement dans les services publics, des restructurations, réorganisations, regroupements et fermetures d’établissement ou de services et ce, depuis longtemps maintenant.
Ces fermetures de lits sont inadmissibles et doivent être combattues becs et ongles, dans l’unité.
FO 93 prend acte de la construction d’un ensemble hospitalier et universitaire à Saint-Ouen permettant ainsi à la population sequano-dyonisienne de pouvoir bénéficier d’un accès aux soins. Pour autant, elle refuse que cette opération se fasse par la fermeture de Bichat et de Beaujon qui entrainerait la fermeture de plus de 400 lits et la perte, finalement, de plus de 1 000 emplois.
Loi « Transformation de la Fonction Publique » Mesdames, Messieurs, les employeurs locaux, nous n’en voulons pas !
À l’occasion du rassemblement départemental organisé le 10 février dernier, les organisations syndicales de Seine-Saint-Denis ont été reçues par le préfet de la Seine-Saint-Denis, Monsieur Georges-François Leclerc.
Les représentants des Unions Départementales présentes (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires) s’attendaient à un temps républicain de dialogue social afin d’aborder le fond du sujet concernant la Loi de transformation de la Fonction Publique du 6 Août 2019 dont les conséquences néfastes commencent à s’abattre sur les fonctionnaires ainsi que les 23 mesures prises par le Gouvernement en réponse à la rupture d’égalité Républicaine constatée pour notre Département.
Or, le préfet, au-delà de son monologue d’auto-satisfaction, n’a pu que nous apporter de la déception dans ses réponses. Hors de question de réunir des États Généraux du Service Public en Seine-Saint-Denis, il serait trop tôt pour juger des effets de la Loi de transformation de la Fonction Publique sur les 3 versants (État, Hôpital, Collectivités Territoriales) et de l’impact des 23 mesures, même s’il nous a avoué ressentir un “frémissement” sur les non-mutations qu’il semble être le seul à avoir perçu.
Voilà une conception du dialogue social qui ne peut que nous convaincre de poursuivre nos actions !
Les organisations syndicales de Seine-Saint-Denis exigent la non application de cette loi et son abrogation au gouvernement.
Les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis soutiennent la mobilisation des agent·e·s de l’inspection du travail pour obtenir des recrutements.
Depuis plus de cinq ans, des communes de la Seine-Saint-Denis sont privées d’agent-e de contrôle de l’inspection du travail faute de recrutements suffisants au Ministère du travail. Pendant des années, les agent.es de contrôle du département ont accepté d’occuper “par intérim” ces postes vacants, en plus de leur section d’inspection, accroissant leur charge de travail tout en n’offrant pas de service public digne de ce nom aux salarié.es de ces secteurs. Cette pratique est illégale, l’intérim de postes de service public devant être temporaire (pour une maladie, un congé de formation ou de maternité) et non structurel (c’est-à-dire lié à l’insuffisance des recrutements).
Constatant le caractère chronique de ce sous-effectif, après avoir manifesté et fait grève, les agent·e·s de l’inspection du travail de Seine-Saint-Denis ont pris collectivement la décision en novembre 2019 de refuser d’effectuer ces « intérims structurels », avec le soutien des organisations syndicales de leur administration. Cette mobilisation vise à mettre en évidence l’abandon par les autorités du service public de l’inspection du travail et à contraindre le ministère du travail à recruter à hauteur des besoins, au lieu de pallier sans cesse le manque de postes au détriment de la santé des agent.es et du service rendu aux usager.es.
Depuis un an et demi les travailleurs·euses des sections d’inspection laissées vacantes par les pouvoirs publics ne reçoivent donc plus aucune réponse à leurs sollicitations. Leurs entreprises ne sont plus contrôlées. Leurs signalements ne sont plus entendus. A Saint-Denis, Montreuil, Les Lilas, Bobigny, Drancy, Le Blanc-Mesnil et dans une partie de l’aéroport de Roissy l’inspection du travail n’a plus les moyens de répondre.
La mobilisation des agent·e·s de l’inspection du travail, et la détresse des travailleurs·euses de Seine-Saint-Denis reste à ce jour sans réponse de la part du Ministère du travail. Aucun engagement n’a été pris en vue du recrutement d’agent·e·s de contrôle et de secrétariat sur les postes vacants du service public de l’inspection du travail.
De rapports parlementaires en rapports d’inspections la précarité de la Seine-Saint-Denis est pointée du doigt sans que les pouvoirs publics ne prennent leurs responsabilités en recrutant les fonctionnaires chargé·e·s de faire appliquer le droit du travail. Cette situation insupportable pour les travailleurs·euses doit donner lieu à un plan d’urgence du Ministère du travail.
Au vu de la crise économique qui a d’ores et déjà débuté, avec des faillites et de nombreux licenciements à la clé, des recrutements à la hauteur au sein du service Emploi, Entreprises et Solidarité afin de favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs·euses de notre département doivent aussi avoir lieu.
Nous, organisations syndicales de travailleurs·euses de la Seine-Saint-Denis, nous associons à la révolte des agent·e·s de l’inspection du travail de notre département.
Nous refusons le délabrement des services publics en Seine-Saint-Denis, et a fortiori de ce service public indispensable à la protection des travailleurs·euses.
Nous réclamons du Ministère du travail un plan massif de recrutement d’agent.es en charge des services participant au maintien des emplois et d’agent.es de contrôle et de secrétariat de l’inspection du travail. Un courrier a été envoyé à la ministre du travail le 12 avril 2021. N’ayant toujours pas de réponse nous organisons un :
Rassemblement jeudi 3 juin 2021 à 11h30
devant la DGT 39 – 43 quai André Citroën Paris 15ème