LE RAPPORT DELEVOYE SUR LES RETRAITES

LE RAPPORT DELEVOYE SUR LES RETRAITES

QUE SIGNIFIE LE RAPPORT DELEVOYE SUR LES RETRAITES ?


Le 18 juillet, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis son rapport et ses préconisations au gouvernement. Les points principaux de ce rapport sont les suivants :

  • Les régimes de retraite existants (Sécurité sociale, complémentaire AGIRC-ARRCO, …) disparaîtraient au profit d’un système universel à points.
  • Pour chaque salarié, les cotisations versées à une caisse nationale de retraite permettraient d’accumuler des points tout au long de sa carrière. Le montant de la pension de retraite serait obtenu en multipliant le nombre de points accumulés par la valeur du point. La valeur du point serait décidée chaque année par le gouvernement et serait destinée à baisser pour que les dépenses de retraite ne dépassent pas une enveloppe globale équivalente à 14% du PIB, dans une situation où le nombre de retraités augmente.
    FO avait obtenu que la pension de base soit calculée sur la base des 10 meilleures années. Le passage aux 25 meilleures années a déjà fait baisser les pensions de 6% en moyenne. Le calcul sur la base de toute la carrière aboutirait à une baisse encore plus importante, notamment pour les ingénieurs et cadres qui commencent leur carrière tard. D’ailleurs, la direction avait écrit dans le préambule de l’accord sur la retraite supplémentaire pour les I&C 1, dite par “capitalisation” :
    “Le taux de remplacement 2 des retraites s’est détérioré au cours des dernières années particulièrement pour les cadres. Les projections des régimes de base obligatoires montrent que ces derniers vont subir une
    dégradation certaine de leurs rendements.”

    Mais dans la notice d’information de Predica/Crédit Agricole Assurances sur le Plan d’Épargne Retraite Entreprises mis en place par cet accord, rien ne permet de calculer le montant de la rente viagère qui sera versée au départ en retraite. En effet, il s’agit, comme l’indique cette notice, d’un régime à cotisations définies – par opposition à un régime à prestations définies tel que le régime général Sécurité sociale ou le régime complémentaire AGIRC-ARRCO. En réalité, avec les “cotisations” de la retraite supplémentaire, le
    salarié n’accumule pas un capital mais une créance douteuse d’un montant indéterminé.
    Pourtant, développer la retraite par « capitalisation » est un des buts du gouvernement avec la loi PACTE et le rapport Delevoye.
  • Instauration d’un “âge d’équilibre”, fixé à 64 ans pour la génération née en 1963. Cela signifie que le salarié perdrait 5% de ses points par année de retraite prise avant 64 ans. Le rapport Delevoye prévoit déjà de porter cet “âge d’équilibre” à 65 ans et 5 mois pour la génération née en 1980 et à 66 ans et 3 mois pour celle née en 1990.
  • Création d’un nouvel impôt à hauteur de 2,81% de la totalité des rémunérations perçues pour financer la solidarité nationale, notamment l’attribution de points pour compenser des interruptions d’activité liées aux enfants, mais le rapport ne dit pas combien de points seraient attribués …
  • Remise en cause des pensions de réversion : la personne veuve percevra “70% des droits à retraite dont bénéficie le couple (soit la somme des deux retraites)”. Cela aboutirait dans nombre de cas à une diminution de la pension de réversion par rapport aux règles actuelles.

1 Accord groupe signé par CFDT, CFE-CGC.
2 Taux de remplacement : rapport entre le montant de la retraite à percevoir et la dernière rémunération perçue en activité.

Article relatif


Stop ! à la réforme des retraites
Suspension de séance au CCE CONFORAMA

Suspension de séance au CCE CONFORAMA

Le message du CEO adressé de jour par la voie de M. Cédric DUGARDIN à l’ensemble des salariés met explicitement en cause les organisations syndicales et les membres du CCE, qui seraient responsables de la non-tenue de la réunion du CCE.

FORCE OUVRIÈRE dément totalement ces affirmations.


LA RÉPONSE DE FORCE OUVRIÈRE AU CEO DE CONFORAMA

La réunion du CCE a été suspendue hier, 11 juillet 2019, à l’initiative de la direction et non des membres du CCE. La réunion de ce jour, 12 juillet 2019, décidée unilatéralement par la direction, ne pouvait se tenir dans de bonnes conditions : la plupart des élus, habitant en province, n’ayant trouvé aucun moyen de rentrer chez eux en ce jour de grands départs. Il a été demandé dès hier après-midi à la direction par l’ensemble du CCE de bien vouloir poursuivre le Comité Central la semaine prochaine, sans succès… Voilà l’esprit dit “constructif” du dialogue social selon la direction.

Nous ne sommes pas dupes, M. DUGARDIN, fidèle serviteur de Helen LEE BOUYGUES (représentante des créanciers qui étranglent l’entreprise) et qui prétend vouloir sauver CONFORAMA ne vient que pour exécuter le plan d’une casse sociale annoncée de 1 900 postes dans une entreprise dont il ne connait rien ni personne. Sa mission consiste à semer une misère sociale à moindre coût en allant vite et rien d’autre.

Cependant, fidèle à son sens du dialogue social, FORCE OUVRIÈRE participera à la négociation sur le projet de “restructuration et de transformation ayant un impact sur l’emploi”, en revendiquant très vivement que la direction d’une part ne procède à aucun licenciement, et d’autre part qu’elle améliore considérablement le minimalisme des mesures qu’elle a initialement proposées dans ce plan scandaleusement provocateur.

La situation chaotique actuelle n’est donc à mettre à l’actif que d’une seule partie, celle de nos dirigeants qui pourrissent volontairement la situation en ne prenant pas les bonnes décisions pourtant demandées dans le cadre d’un dialogue respectueux.

Lognes, le 12 juillet 2019
Section FEC-FO Conforama


Vos contacts :
Jacques MOSSÉ-BIAGGINI, DSC FO – 06 61 55 31 68
Didier PIENNE, RSC FO au CCE – 06 23 11 00 45
www.fo-confo.blogspot.fr
https://www.facebook.com/foconforama/

Article relatif


conforama-supprime-1-900-postes-en-france/
Suspension de séance au CCE CONFORAMA

CONFORAMA SUPPRIME 1900 POSTES EN FRANCE

COMMUNIQUE DE PRESSE

LES ACTIONNAIRES ONT DÉCIDÉ :
CONFORAMA SUPPRIME 1900 POSTES EN FRANCE !

Les organisations syndicales ont été reçues tour à tour ce jour, 1er juillet 2019, par M. Cédric Dugardin (DG), à la demande de celui-ci.
La direction générale a révélé un plan de restructuration consistant à supprimer 1900 emplois au sein de Conforama France :

  • 32 magasins seront fermés (8 en Île-de-France, dont 2 à Paris intra-muros), soit 1050 postes supprimés,
  • 600 postes seront supprimés au sein des 164 magasins restants pour “optimiser” le fonctionnement, à grands coups de polyvalence forcée,
  • 10 magasins Maison Dépôt seront fermés, soit 100 emplois,
  • 26 postes seront supprimés au Service Après-Vente,
  • 124 postes seront supprimés au Siège social, toutes les directions étant concernées.

Ce plan est présenté comme le seul moyen de “redresser l’entreprise”. À son issue, Conforama France sera, nous assure la direction, redevenu profitable, après des pertes cumulées de 480 M€ sur 6 ans.

Par ailleurs, la cession de Conforama est pour le moment “arrêtée” car la direction générale ne veut pas “brader” Conforama.

La direction souhaite que la réunion extraordinaire du Comité Central d’Entreprise, prévue demain 2 juillet 2019, voit son ordre du jour modifié. Elle serait réunion dite “R0” destinée à présenter et à détailler le plan plus en détail aux élus.

Les créanciers ne le cachent pas : ils veulent récupérer leur argent, quelles qu’en soient les conséquences sociales. Octroyer un prêt à un taux exorbitant en gageant tout le patrimoine immobilier de Conforama ne leur a pas suffi.

Dès maintenant, FORCE OUVRIÈRE va demander à rencontrer le CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) pour mettre l’État devant ses responsabilités : les lois anti-sociales permettent maintenant de se débarrasser facilement de salariés sacrifiés sur l’autel de la finance et qui vont pointer à Pôle Emploi, contribuant ainsi au déficit public… Cherchez l’erreur !

FORCE OUVRIÈRE sera en première ligne pour défendre l’emploi de tous les salariés, qui ont tout donné à l’entreprise depuis de longues années sans aucune contrepartie si ce n’est, dans peu de temps, de se faire ainsi “remercier” après avoir été trahis par un actionnaire (Steinhoff International) responsable des graves malversations financières qui ont conduit à cette situation déplorable et abjecte.

Lognes, le 1er juillet 2019


Contacts :
Jacques MOSSÉ-BIAGGINI
(Délégué Syndical Central FEC-FO Conforama France)
06 61 55 31 68


Didier PIENNE
(Représentant Syndical FEC-FO auprès du CCE de Conforama France)
06 23 11 00 45

Stop ! à la réforme des retraites

Stop ! à la réforme des retraites

Pour l’amélioration des pensions, contre l’allongement de la durée d’activité, pour le maintien des régimes existants, FO dit stop au régime universel par points !

RASSEMBLEMENT À PARIS
LE 21 SEPTEMBRE 2019


RÉGIME UNIVERSEL \ AGE DE DÉPART \ MONTANT DES PENSIONS \ SOLIDARITÉ \ RÉVERSION \ DURÉE DE COTISATIONS

CAMPAGNE D’INFORMATION
ET DE MOBILISATION


RÉFORME DES RETRAITES : STOP !

FO réaffirme son opposition à toute réforme des retraites conduisant à réduire les droits des salariés, le niveau des pensions et à reculer encore l’âge de départ en retraite.

■ Pour le maintien de tous les régimes !

Une exigence : le maintien des régimes existants, des droits et dispositifs associés.
FO refuse la création d’un régime unique par points, synonyme a minima d’individualisation et d’incertitude permanente.

■ Pour un système par répartition
et une solidarité intergénérationnelle !

Une évidence : la cotisation fonde le système par répartition de solidarité entre les actifs et les retraités.

■ Pour le maintien des droits !

Une nécessité : aucune remise en question des pensions de réversion ou d’orphelin.

■ Pour une revalorisation des retraites !

Une urgence : garantir et revaloriser le pouvoir d’achat des retraites et des pensions par l’indexation des pensions sur les salaires et l’annulation de la hausse de la CSG pour tous.

RASSEMBLEMENT À PARIS
LE 21 SEPTEMBRE 2019

tract contre la reforme des retraites. 
Appel au rassemblement du 21 septembre 2019 à Paris

Plus FOrts ensemble !

RÉFÉRENDUM SUR LA PRIVATISATION D’ADP

RÉFÉRENDUM SUR LA PRIVATISATION D’ADP

PRIVATISATION D’ADP, LE TEMPS EST VENU D’AGIR POUR PRÉSERVER NOTRE BIEN COMMUN

Les militants du Syndicat Général FO Air France sont opposés à la privatisation d’ADP. Nous combattons la vente à des capitaux privés des joyaux de notre pays. Nous avons déjà l’expérience, entre autres, de la privatisation des autoroutes.
La gestion des aéroports parisiens est un enjeu stratégique pour les emplois, l’économie et le PIB de notre pays. Vendre un monopole à des capitaux privés reviendrait à leur offrir une rente pour pas cher.

Des parlementaires ont réagi à cette ignominie et ont réussi à déclencher la procédure du RIP (Référendum d’initiative Partagée) car ils ont estimé que la décision doit revenir aux cityoen.ne.s.

Pour qu’un référendum soit organisé il faut recueillir 10% de signatures des électeurs français. Il faut donc 4,73 millions de signatures avant le 12 mars 2020. Ce chiffre est largement atteignable.

Nous vous donnons ici la marche à suivre pour signer en faveur du Référendum :

  • Allez sur le site referendum.interieur.gouv.fr
  • Cliquez sur : déposer un soutien à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aéroports de Paris
  • Cochez la case : Je soutiens puis cliquez sur Suivant
  • Renseignez tous les champs département et commune où vous êtes inscrits sur les listes électorales, il faut mettre un tiret au lieu des espaces (tiret du 6 sur le clavier). Les codes qui apparaissent sont les codes INSEE et non les codes postaux.
  • Votre Nom et tous vos Prénoms inscrits sur votre acte de naissance (attention ! Pas de virgule entre les prénoms) ; votre sexe ; votre date, pays et commune de naissance… puis cliquez sur suivant
  • Indiquez votre n° de carte d’identité ou de passeport ; sa date et son département de délivrance ; indiquez votre adresse électronique puis cliquez sur validez votre soutien
  • Indiquez le code de vérification affiché en bas de la page puis cliquez sur oui, confirmer mon soutien
  • Téléchargez votre récépissé qui sera indispensable pour vérifier que votre soutien a été pris en compte quelques jours plus tard.

Ne livrons pas une entreprise publique rentable aux appétits du privé.
Pour une fois que les citoyens peuvent s’exprimer directement
il faut en profiter.

Soutenez le Référendum d’initiative partagée votez et faites voter
referendum.interieur.gouv.fr

Christophe Malloggi : Secrétaire Général


Bureau Central, le 13/06/2019 – N° 08/19.
Le Dôme • bât. 6 • 4e étage
Tél. 01 41 56 04 50 • www.foairfrance.fr • twitter : @eFO_AF


Régalez-vous avec le billet d’humeur de Nicole Ferroni sur France inter, à propos du fameux site du RIP de ADP

😀

LE RAPPORT DELEVOYE SUR LES RETRAITES

1,23 milliard € pour les actionnaires

Bulletin de la section FO Alstom Transport Saint-Ouen www.fo-sif.org

Saint-Ouen, le 22/05/2019

Des clopinettes pour les salariés !

Alstom affiche d’excellents résultats sur l’exercice 2018-2019 : prise de commandes à hauteur de 12,1 milliards €, conduisant à un nouveau record du carnet de commandes à 40,5 milliards €, un chiffre d’affaires à 8,1 milliards € (en croissance de 10 %), un résultat d’exploitation de 408 millions € et une marge d’exploitation ajustée de 7,1 %.

Le conseil d’administration d’Alstom a décidé de proposer aux actionnaires, qui se réuniront en assemblée générale le 10 juillet, un dividende exceptionnel de 5,5 € par action, soit une somme totale de 1,23 milliard € pour les actionnaires. C’est plus de la moitié du montant total des frais de personnel pour Alstom dans le monde, cotisations sociales incluses1. C’est trois fois le résultat d’exploitation d’Alstom ! Cela signifie qu’Alstom décide de puiser sur les réserves financières pour alimenter le versement de dividendes ! C’est au détriment de l’investissement et des emplois. Alstom est à nouveau l’illustration de la vampirisation de l’industrie par la spéculation financière.

À noter aussi le coût de la préparation de l’opération avortée de fusion-absorption Siemens-Alstom à hauteur de 110 millions €.
C’est à comparer au budget annuel prévu pour les mesures d’augmentation salariale décidées unilatéralement à la fin des “NAO” par la Direction sur Alstom Transport S.A., qui est environ de 10 millions €.
Si Alstom dilapide ses réserves financières pour verser des dividendes aux actionnaires, en revanche, à ce jour, la Direction refuse de compenser la perte de 1,3 million €, programmée par l’application des ordonnances Macron, sur les subventions annuelles versées aux CE de TIS Saint-Ouen (-22%), Omegat (-19%), Le Creusot (-6%), Ornans (-3%), Tarbes (-49%) pour les activités sociales et culturelles !
Nous vous appelons à signer la pétition intersyndicale FO – CGT – CFE-CGC – CFDT contre toute baisse de ces subventions.

LA DIRECTION PROPOSE UN AVENANT AU CET

Dans un flash-info au personnel daté du 26 février, la Direction annonçait qu’elle proposerait un avenant à l’accord CET pour lever les restrictions d’utilisation des jours de CET ayant pour origine le 13ème mois et pour réduire à un demi-13ème mois la possibilité de conversion en jours de CET.

Dans l’avenant proposé récemment par la Direction sans négociation préalable, si la possibilité d’épargne sur le CET est effectivement réduite à un demi-13ème mois, en revanche, toutes les restrictions à l’utilisation de cette épargne ne sont pas levées, puisqu’il serait imposé que ces jours épargnés sur le CET soient destinés à un “congé pour garde d’enfant de moins de 15 ans dont les modalités d’utilisation seront arrêtées en concertation avec la hiérarchie”. La seule restriction qui serait levée est la contrainte portant sur les jours de garde d’enfant, à savoir « les mercredis (ou autre jour ouvré de repos hebdomadaire fixé au sein de l’établissement scolaire) d’une année scolaire hors période de vacances scolaires”.

  • Suppression du congé naissance de 20 jours sous la forme d’un abondement des jours de CET. Le refus de FO et de la CGT d’entériner cette mesure avait conduit la Direction à revenir partiellement sur cette suppression en accordant 6 jours de congé naissance.
  • Suppression de la possibilité de convertir le 13ème mois en jours de CET, sauf pour la garde d’enfants de moins de 15 ans le mercredi hors vacances scolaires.
  • Diminution de l’abondement du CET en fin de carrière.

FO avait pris l’initiative d’une campagne de pétition intersyndicale – avec la CGT, autre organisation non signataire des accords ci-dessus – pour le rétablissement des droits antérieurs, notamment pour que la prise des jours de CET ouvrent droit à congés payés, RTT, et 13ème mois, etc., comme auparavant. Cette campagne de pétition avait permis de gagner sur ce dernier point dans la limite de 20 jours de CET posés dans l’année.

Rappelons que FO met à votre disposition un guide des congés sur son site www.fo-sif.org. Ce qui a motivé la réalisation d’un tel guide, c’est le constat du fait que les droits des salariés en matière de congés n’étaient pas toujours appliqués de manière systématique par la Direction et que parfois les salariés n’étaient pas informés de leurs droits et de ce fait n’en bénéficiaient pas. Ce guide a pour but de combler ce déficit d’information. En effet, les droits à congé sont très importants à plusieurs titres : ils permettent de se reposer, de consacrer du temps à sa famille et aux loisirs, de se cultiver, etc. Ce guide des congés permet de connaître et d’optimiser ses droits en matière de congé de fractionnement, congé d’ancienneté, CET, congé avec samedi férié, congés spéciaux, etc.

Pour la préservation de vos droits, pour défense de vos intérêts, nous vous appelons à adhérer à FO, syndicat libre et indépendant !


Pour tout contact :
Charles MENET, p.6018; Xavier KREBS, p.6004 ; Yves STROBBE, p.6617 ; Michel GARCIA, p.6343 ; Jean-Claude GAUDEBOUT ; François ROCOURT ; Christophe SOIROT, p.6644


(notes 1)
Le montant des frais de personnel et des cotisations sociales est de 2409 millions € sur l’exercice 2018-19.

Abandon de la retraite par points

Abandon de la retraite par points

1er mai 2019 : Solidarité internationale des Travailleurs

Ce 1er Mai 2019 s’inscrit dans le droit fil des années précédentes où les organisations régionales CGT-FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES, mais également les étudiants et lycéens de l’UNEF, de la FIDL et de l’UNL se mettaient d’accord sur les revendications pour organiser ce 1er mai de poursuite d’un combat engagé depuis les grèves et manifestations contre la loi El Khomri et les ordonnances Macron qui font aujourd’hui la démonstration de la destruction de pans entiers du code du travail avec toutes les répercussions qu’elles ont dorénavant sur les 3 versants de la fonction publique et sur les entreprises publiques.

Les manifestations des gilets jaunes depuis le mois de novembre font la démonstration du “ras le bol” des salariés, des retraités et des demandeurs d’emplois. Elles font aussi la démonstration que la casse du code du travail, la non augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux, le surenchérissement du prix des carburants, de l’énergie, des transports et tout simplement des produits de nécessité courante conduisent à plus de précarité et de pauvreté.

Depuis plusieurs années nous revendiquons dans ce sens et mettons en garde les pouvoirs publics sur leur volonté de “briser les organisations syndicales” en ne répondant ni aux revendications ni à leurs demandes répétées d’engager de véritables négociations. C’est encore le cas aujourd’hui ; leur seule volonté de “pratiquer” le dialogue social est celui de la mise en place du grand débat, alors que les revendications sont connues depuis le début du quinquennat, c’est de donner le sentiment qu’ils concertent alors qu’ils n’ont pas l’intention de modifier leurs orientations sur les retraites en mettant en place la retraite par points dont les seuls buts sont de baisser le montant de la totalité des retraites, de faire disparaitre les régimes spéciaux et le code des pensions civiles et militaires. Il en est de même pour l’assurance chômage où la casse du paritarisme est réelle et où nous nous rendons compte que les premières prises touchent de plein fouet les cadres avant de s’attaquer à toutes les autres catégories de salariés.

Les attaques portées contre les services publics avec la fermeture de structures entières de proximité comme les hôpitaux, les écoles, les centres d’accueil et de soins de la sécurité sociale, les bureaux de poste et les agences EDF, des gares de la SNCF et des petites lignes, des services de sécurité, des finances etc… etc… détériorent de plus en plus la situation de salariés, des retraités et des chômeurs.

Décidément, NON, il nous faut dire NON et encore NON à la réforme Blanquer, à la disparition des maternelles, au regroupement primaire-collège, à la réforme du lycée, à la fin du bac comme 1er degré du supérieur, à la sélection pour entrer à l’université…

Ce 1er mai, il faudra aussi dire NON à la privatisation d’entreprises publiques comme ADP et ENGIE (GDF) mais aussi au retrait du projet de loi “Ma santé 2022”.

Ce 1er mai doit nous permettre d’apporter, par la manifestation, notre soutien à la grève des personnels hospitaliers, en particulier dans les services d’accueil d’urgence (SAU) à l’AP-HP, et aux personnels de l’Éducation Nationale engagés dans des actions reconductibles pour le retrait de la loi Blanquer.
Ce 1er mai doit aussi nous permettre d’apporter notre soutien, plein et entier, à nos camarades fonctionnaires qui diront comme nous le 9 mai 2019 :

Retrait du projet de loi de transformation de la fonction publique
NON à la précarisation des emplois publics
Arrêt des 120 000 suppressions de postes
OUI au maintien des statuts des personnels
dans les 3 versants de la fonction publique.

Nous réaffirmerons à cette occasion notre profonde volonté de défense de la sécurité sociale de 1945 ; Notre opposition à la CSG et oui aux cotisations sociales mais également STOP aux exonérations patronales.

Ce 1er mai, fête des travailleurs, marquera cette solidarité internationale que nous pratiquons depuis toujours et qui nous conduit à soutenir les travailleurs algériens dans leur mobilisation massive pour le départ du régime ainsi que les travailleurs du Soudan qui luttent pour la démocratie et la reconnaissance de leurs droits.

Il marquera aussi pour nous la volonté de condamner toutes les violences et les guerres ou conflit qui existent dans le monde dont sont victimes les peuples et particulièrement les travailleurs.

Cette grande journée d’actions et de manifestation sera marquée tout au long de la journée par la volonté de nous exprimer et de porter les revendications – celles du 19 mars 2019 entre autres.

Le 1er mai au matin nous serons, comme nous le faisons depuis 20 ans, au Père Lachaise, devant le mur des Fédérés et avec détermination, nous marquerons nos racines. Comme nous le faisons maintenant depuis quelques temps, nous accueillerons l’URIF CGT et l’URIF FSU à 9H30 devant le mur des Fédérés où des prises de parole, comme chaque année, nous permettrons d’entendre les représentants de la Libre Pensée, puis les URIF s’exprimeront – la CGT – la FSU et la CGT-FO. La CGT-FO se rendra en fin de cérémonie sur la tombe de Léon Jouhaux pour y déposer une gerbe.

L’après-midi débutera pour nous tous à 14H30 (départ de la manifestation unitaire) à Montparnasse (place du 18 juin 1940) pour nous diriger vers la place d’Italie.
Le rassemblement sur cette place se déroulera sous les ballons et banderoles FO à partir de 13H30.

C’est notre détermination et notre participation qui démontreront que le rapport de force sera concrétisé par notre capacité à porter en grand nombre nos revendications.

Nous savons que le 1er mai ne se situe jamais bien dans les dates. C’est comme cela chaque année. Mais il faut savoir ce que l’on veut : gagner ou se laisser imposer contre-réformes et attaques en tout genre.

Nous comptons sur chacun d’entre vous pour réussir un grand 1er mai.

Paris, le 18 avril 2019


131, rue Damrémont 75018 PARIS
Tél : 01.80.50.12.10

Pour la liberté de manifester

Pour la liberté de manifester

Motion de la Commission Exécutive de l’UD FO93

Dans cette situation marquée d’une part par la volonté du gouvernement de poursuivre ses plans destructeurs des conquêtes sociales et d’autre part par la résistance des salariés, chômeurs, retraités qui s’exprime avec force pour bloquer cette politique depuis plusieurs mois et comme en témoigne en ce moment la puissance de la mobilisation chez les enseignants, la CE de l’UD FO 93 se félicite de la résolution du CCN de FO, véritable point d’appui pour combattre.

Elle tient particulièrement à appuyer le passage de la déclaration sur les retraites qui après avoir réaffirmé les revendications FO de refus “d’un régime universel par points remettant en cause les régimes particuliers”, du refus de “toute tentative du gouvernement de reculer encore l’âge de départ à la retraite” ou encore “toute volonté du gouvernement d’allonger la durée d’activité ou d’inciter à retarder l’âge de départ”, précise que :

“Le CCN n’est nullement dupe de l’opération dite de concertation engagée par le gouvernement pour tenter d’associer les organisations syndicales à son projet. FO ne sera la caution d’aucune remise en cause des droits à la retraite. C’est pourquoi le CCN mandate le Bureau confédéral pour exiger du Premier ministre qu’il mette fin à la concertation, publie son projet et entende les revendications de la confédération. Si le gouvernement refuse, la Confédération quittera les concertations. Le CCN mandate le BC et la CE pour lancer une campagne d’information nationale en direction des salariés pour les informer des enjeux, des positions et revendications de Force Ouvrière. Cette campagne d’information et de mobilisation, à l’initiative des syndicats FO, aura pour point d’orgue un rassemblement national en juin ou septembre en fonction du calendrier gouvernemental, dans l’objectif de préparer le rapport de force interprofessionnel et, si nécessaire, la grève pour défendre les retraites et mettre en échec le projet gouvernemental. Le CCN mandate le BC pour informer toutes les confédérations de cette initiative et de ses objectifs”.

CCN Force Ouvrière

La CE se félicite du courrier du Secrétaire Général de la Confédération envoyé au Premier Ministre.

De plus, attachée à la défense des libertés démocratiques, l’UD FO 93 tient également à appuyer le CCN de FO quand il déclare que “le CCN condamne toutes les violences et la répression mises en œuvre par le gouvernement contre les manifestations et les manifestants.
Le CCN condamne la multiplication des pressions et intimidations dans les entreprises et administrations contre les salariés et les militants syndicaux*.

Le CCN condamne la loi dite “anti-casseurs” qui remet en cause la liberté de manifester qui est une des libertés démocratiques fondamentale. Cette loi est un dangereux précédent visant la capacité des organisations syndicales à agir et la capacité des salariés à revendiquer. C’est une loi anti démocratique. Le CCN condamne aussi la proposition de loi visant à suspendre les droits au RSA pour les personnes qui se rendent coupables d’exactions lors des manifestations”.

Manifestation à Paris, le samedi 13 avril, pour défendre la LIBERTÉ DE MANIFESTER à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme.

Samedi 13 avril à Paris, à l’initiative de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et rejointe déjà par plus de 50 organisations dont nombre d’organisations syndicales, se tiendra une manifestation exigeant du gouvernement l’abandon de cette loi contre la liberté de manifester “qui violent les principes les plus fondamentaux d’un État de droit” (extrait du communiqué de presse).

Nous considérons que cette initiative représente un point d’appui pour défendre notre revendication de retrait de la loi contre le droit de manifester, revendication confirmée à nouveau par le CCN. C’est pourquoi l’UD FO 93 invite ses militants à participer à la manifestation sous les couleurs FO.

Par ailleurs, Les organisations syndicales SUD, CGT, SNES-FSU, SNEP-FSU, FO revendiquent l’arrêt immédiat des procédures disciplinaires et de mutation forcée engagées par la hiérarchie à l’encontre des 4 collègues du collège.

Bobigny, le 8 avril 2019


Union Départementale de Seine-Saint-Denis
1 place de la libération – BP 96 – 93016 BOBIGNY